Le marché immobilier de l’ancien par Century 21 GNT Immobilier à Vichy
« Depuis janvier, le marché s’autorégule et atterrit en douceur.
Le contexte économique a favorablement évolué depuis le début de l’année. Les taux de crédits immobiliers reculent régulièrement pour revenir en septembre à 3.5% sur 20 ans (et 3.2% pour les meilleurs dossiers) après avoir atteint des sommets à 4.35% en fin d’année dernière. Ce qui permet de redonner du pouvoir d’achat aux acquéreurs d’autant plus que l’inflation est passée de 6.14% en février 2023 à 1.2% en septembre 2024. Que s’est-il passé en France depuis janvier ?
Sur les neuf premiers mois de l’année, le marché s’autorégule et atterrit en douceur.
En France sur cette période, les volumes des ventes n’ont baissé que de 1.6% pour les maisons et de 3.1% pour les appartements malgré un recul des prix respectivement de 5% (2 477€ du m²) et de 2.2% (4 094€ du m²).
Les délais de vente continuent de s’allonger pour atteindre 98 jours pour les maisons (+9 jours) et 96 jours pour les appartements (+7 jours).
Les acquisitions sont destinées très majoritairement à la résidence principale (66.8%), quand les achats réalisés au titre de l’investissement locatif continuent de baisser pour ne représenter que 25.6% contre 30.6% en 2022.
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Quatre régions retrouvent un marché dynamique depuis le début de l’année.
En 2023, toutes les régions connaissaient une baisse d’activité comprise entre -5.6% pour la Bourgogne-Franche-Comté et -21.6% en Normandie. Cinq régions subissaient même une baisse supérieure à -15%.
Depuis le début de l’année, les régions, même si chacune évolue différemment, connaissent un retour au calme voire du dynamisme pour quatre d’entre elles : Nouvelle-Aquitaine (+5,6%), Occitanie (+5,4%), Centre-Val de Loire (+3.3%) et Normandie (+1%).
Cinq régions voient leurs volumes de ventes reculer de moins de 6% : Bourgogne-Franche-Comté –0.4%), Hauts-de-France (-1.7%), Grand Est (-2.7%), Ile de France (-4%) et PACA (-4.1%).
En revanche, on observe un recul du marché plus prononcé avec -7% pour Auvergne-Rhône-Alpes et -10.5% pour les Pays de la Loire.
La baisse des prix a bien eu lieu
En deux ans, les prix ont reculé en France de 12.6% pour les appartements et de 12% pour les maisons. Cette baisse était nécessaire pour purger les excès du passé et compenser les hausses conjuguées des prix, des taux d’intérêt et du coût de la vie.
A Paris, cette baisse est de 9.9%. L’Ile de France, qui avait connu une hausse importante des prix, post-covid, subit une correction encore plus forte avec -21.7% pour les maisons et -19.1% pour les appartements.
Depuis l’été 2022, quasiment toutes les régions voient également leurs prix baisser, même si ce recul n’est pas homogène.
Les corrections les plus fortes sont de : -18.9% en Centre-Val de Loire, -18.3% dans les Hauts-de-France, -11.9% en Nouvelle-Aquitaine, -9.1% en Bourgogne-Franche-Comté, -8.2% en Bretagne, -7.4% en Auvergne-Rhône-Alpes et -6.9% dans le Grand Est. Certaines régions sont stables comme les Pays de la Loire (-0.9%) ou l’Occitanie (-0.1%).
Et seules deux régions voient leurs prix progresser sur cette période : la Normandie (+2.7%) et surtout la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec une hausse de 5.6%.
L’appétence des Français pour le logement est toujours aussi forte
On relève sur notre site Century21.fr, 71 401 489 consultations de biens sur les 9 premiers mois de 2024 contre 54 305 517 sur la même période en 2023, soit une hausse d’environ 76% !
Cela démontre la préférence des Français pour l’investissement immobilier plutôt que dans d’autres placements comme le livret A au moment d’ailleurs où l’on annonce la baisse de sa rémunération.
Après avoir été en surchauffe, avec plus de 1.2 million de ventes en 2021, le marché de l’immobilier ancien s’autorégule. Les prix ont fortement reculé. Les acquéreurs prennent plus de temps à concrétiser leur projet, cependant cette année, le marché atteindra quasiment les 800 000 transactions, ce qui était, rappelons-le, un record en 2016…
[…] Aujourd’hui si les conditions économiques restent les mêmes (tendance à la baisse des taux de crédit et taux d’inflation en net recul), le marché devrait retrouver un peu de dynamisme sur cette fin d’année et de manière encore plus marquée en 2025. Cela sera possible mais à une seule condition : il faut que les vendeurs gardent raison et n’augmentent pas leur prix s’ils veulent vraiment vendre. »
Extrait de la conférence de presse de Charles MARINAKIS, Président de Century 21 France, le 30 septembre 2024.